Règles de bases pour la reproduction



On estime le taux de mortalité des nouveaux nés à environ 10 %, sans parler des autres problèmes qui peuvent survenir ... à la maman.

Et à noter qu’environ 90 % des problèmes graves sont liés à la reproduction : mauvais choix des partenaires, au moment des saillies, lors de gestations à problèmes, lors de mises bas difficiles, épuisement de la mère, de la faiblesse des petits, etc. Les éleveurs sont des professionnels, il ne faut pas l’oublier et leurs expériences et connaissances du chinchilla leur permet de faire face la plupart du temps à ces difficultés.

N’oubliez pas que si vous avez pu vous procurer un beau chinchilla, sain et en pleine santé chez un éleveur avec pedigree, c’est grâce au travail sérieux de cet éleveur dont ses reproducteurs ont été sélectionnés rigoureusement pendant des générations et malgré toutes ces précautions, certains chinchillas ne présenteront pas les meilleures qualités reproductrices. L'éleveur sera en mesure de préciser si un chinchilla est bien pour la reproduction ou restera comme animal de compagnie. Quel qu'il soit, sa génétique sera bien travaillée et sera un animal en santé vivant 15-20 ans.

C’est une évidence, tous les chinchillas ne sont pas aptes à reproduire et il faut bien l’entendre. Et définitivement, on ne doit pas faire reproduire des animaux de compagnie non sélectionnés et ne répondant pas à des critères suffisants. 



Voici les règles à respecter:

Avant tout, il est important de comprendre que même si un chinchilla est en santé, selon les examens d'un vétérinaire, s'il n'a pas de pedigree, il ne doit pas reproduire. Car c'est avec l'étude du pedigree que l'on pourra voir quel partenaire sera le mieux pour notre chinchilla. Si on a pas son pedigree, il nous manque beaucoup d'informations sur sa génétique et on risque de faire naître des bébés consanguains ou plus faibles que les parents, entrainant de plus en plus de maladies soient congénitales ou héréditaires.


Connaitre l'animal:

Je vous conseille de vous procurer UN chinchilla pendant un minimum 1 an pour apprendre à l'apprivoiser, le manipuler, lui donner les soins nécessaires, approfondir vos connaissances et discuter sur un forum ou sur facebook auprès d'un bon éleveur.


Avant de penser à reproduire, rechercher un éleveur et voir sa façon de reproduire:

S'il utilise des standards dans son élevage ou pas (ce qui est très important à savoir, pour avoir des chinchillas fort génétiquement) ... 

S'il utilise des numéros pour identifier le chinchilla dans la lignée pour ne pas qu'il y ai de consanguinité (numéro approuvé par MCBA ''mutation chinchilla breeder association'') ... si on ne connais pas sa lignée, on ne peux déterminer si on accouple frère-soeur ou autre de la même famille.

exemple de numéro (prenons mon premier bébé) MICA B1
MICA est le numéro qu'on m'a approuvé par MCBA ... (il a fallu que j'en fasse la demande).
B est la lettre associée à l'année de naissance du chinchilla.
1 (le chiffre) indique le premier bébé né dans l'année dans mon élevage.

Il faut trouver un bon éleveur. Comme il n'y a pas de registre d'éleveurs avec pedigree ou de permis quelconque, deux associations ont ouvert le jour en amérique (MCBA et ECBC) qui consiste à l'enregistrement des membres par des mentors. C'est mentors sont une aide précieuse car ils transmettent leur connaissances tout au long de la vie de l'élevage de son apprenti. 

J'ai un mentor qui m'a permis d'être membre MCBA et je me procure mes reproducteurs chez d'autres éleveurs membre MCBA car je sais que les règles de reproductions suivantes sont respectées et que j'aurai de bons chinchillas.


Voici Dorinic, un bébé né de mon élevage en 2014. Je l'ai amené à un show de jugement que l'association MCBA dont je suis membre organise chaque année, afin d'évaluer sa conformation et sa qualité de fourrure afin de voir si mon travail en tant qu'éleveur de chinchillas de ''qualité show'' était qualifiable. Il n'est pas le grand champion de la plac, mais le choix de mes reproducteurs pour faire naitre Doronic était le bon choix: 


C'est tellement important pour l'avenir de nos chinchillas. J'aimerais qu'au Québec on soit une belle gang et s'entraider en adoptant de nouvelles lignées de qualité show. Les prix ne sont pas tellement plus haut, mais leur qualité génétique est d'une grande valeur. 


Je demeure toujours disponible à quiconque désirant reproduire avec pedigree. Je suis là pour vous aider à monter votre élevage. Je ne dit pas ça pour que vous achetiez mes bébés, au contraire, il faut aller ailleurs pour ramener du nouveau sang (ailleurs qu'au Québec). Donc je ne fait pas ça au nom de l'argent, mais au nom des futurs bébés qui naitront dans un monde meilleur.

Je suis très attristée de voir des chinchillas si mal en point ici au Québec, chétif, fourrure tombante, dos vouté, problèmes neurologique, malloclusion, système intestinal fragile, espérance de vie raccourcie souvent avec souffrance. Il faut comprendre que les multiples croisements qui se sont fait depuis les 20 dernières années, par des chinchillas vendus en animalerie et chez des particuliers, ont fait en sorte que plusieurs mutants ont été reproduits. Dans la nature sauvage, un mutant meure, il ne se reproduit pas. Un mutant est un manque au niveau génétique. Le travail d'un éleveur a le pouvoir de contrôler les naissances en captivité et a le devoir de maintenir un équilibre. Il y a des règles à respecter si on désire reproduire des couleurs chez le chinchillas et tout se joue au niveau du pedigree.

Ce n'est parce que l'on s'affiche en tant qu'éleveur qu'on a nécessairement de bons reproducteurs. Le pedigree est un outil de travail. Il faut aller chercher des reproducteurs de source sûre. La provenance de nos chinchillas, à la source, est plus importante encore, si on ne veut pas ramener de la consanguinité et des maladies héréditaires. Dans une souche douteuse ou inconnue, on ne reproduit pas ces animaux là.

Je peux vous diriger vers de bonnes sources et vous enseigner comment on évalue le pedigree. Je peux vous aider à choisir les bons reproducteurs, car c'est eux qui donne des bébés en santé. Si vous ne voulez pas reproduire pour la qualité de conformation, au moins, reproduire pour une meilleure santé génétique.

De plus, c'est si simple, il faut juste porter attention à ces détails, revoir notre façon de faire et repartir du bon pied. Avec le réseau que j'ai, je suis en mesure de vous aider à placer vos chinchillas dans de bonnes famille et vous aider à vous procurer de bons reproducteurs. 

Ensemble, on peut s'entraider au lieu de voir de la ''compétition'' ...



1. Faire une étude du pedigree du chinchilla: 

Un pedigree est un papier indiquant les mutations dans la lignée partant du chinchilla, ses parents, ses grands-parents, arrières grands-parents ... avec leur numéros d'enregistrement qui identifie l'animal et l'éleveur d'origine. Pour un bon pedigree complet, on doit connaitre les mutations utilisées dans la lignée sur 5-7 générations. 

Il y a des risques à multiplier les croisements entre mutation: plus le chinchilla possède des caractéristiques génétiques complexes et accumulée, plus on le rend fragile (et par conséquent la descendance). En effet, à force de faire des croisements, les chinchillas s’affaiblissent et il faut éviter l’apparition de problèmes, malformations ou tares génétiques. Il est indispensable de coupler les chinchillas (mutations) avec des chinchillas standard de très bonne qualité ''pure standard'' car le standard possède la patrimoine génétique le plus stable et le plus sûr.

Afin de, ne pas dégénérer la race et de renforcer le patrimoine génétique des animaux et de garantir des animaux sains et conformes il est indispensable de d’introduire du standard dans les lignées, et ce toutes les 2 générations environ. 

Le standard donne de la force, c'est la base, le pilier.


LE PURE STANDARD ... C'est de l'or dans un élevage. Chaque couleur doit être jumelé à un pure standard, un chinchilla gris dont toute sa lignée n'est que du standard sur 7 générations provenant d'un éleveur consciencieux. Ne jamais reproduire deux couleurs ensemble car les couleurs sont des mutations, donc un sujet déjà affaibli génétiquement. Un mutant dans la nature est rare (prenons par exemple un chevreuil blanc, il manque le gêne standard soit le brun. Il se reproduira avec un sujet pure standard, brun dans ce cas-ci, comme un chevreuil tout à fait normal, car c'est ce qu'il y a dans la nature. Les bébés ne seront pas trop affectés par le manque génétique de leur parent blanc. Les bébés en sortirons surement de couleur standard, et un pourcentage minime de couleur blanc. Mais là on parle de la nature sauvage, un chevreuil blanc a plus de risque de mourir et dévoré par un prédateur avant de pouvoir reproduire, c'est ce qu'on appelle la sélection naturelle.

Même chose chez le chinchilla. On a un blanc, on lui cherche un partenaire pure standard. On a un chinchilla noir, on lui cherche un partenaire pure standard. Le noir (ebony) est cumulatif, cela veut dire que plus on reproduit avec du noir, plus on aura du noir comme bébé. Ceci est une façon facile d'obtenir la couleur que l'on veut, mais on aura des bébés toujours plus petits et leur fourrure plus clairsemé, moins dense, plus faible, moins résistants aux virus, bactéries, maladies ...

Donc autre exemple à ne pas faire: tan avec tan  / ebony avec ebony ou ebony avec tan Surtout, ne pas mettre deux blanc ensemble, ni de velvet ensemble, car ces mutations sont létales (gênes létaux), - provoquant la mort des petits dans le ventre de la maman.

Pour le violet, le saphir, le blue diamond, le angora, le black pearl: ces mutations sont récessives et sont plus compliqués à reproduire, il est impératif de croiser par porteurs pour garantir la stabilité et qualité du patrimoine génétique de la lignée et par conséquent la santé et robustesse des animaux... Cela veut dire que l'on ne mettra pas du violet avec du violet ensemble car les bébés seront affaibli génétiquement. On priorisera de coupler deux chinchillas standard porteur violet afin de faire naître un bébé violet. 

Pour obtenir un PURE STANDARD il vous faut aller le chercher chez un éleveur qui en produit avec des lignées de pure standard sur 7 générations. Tous les chinchillas gris ne sont pas PURE ... Car dans la reproduction de deux chinchillas avec couleur, prenons par exemple un PURE STANDARD et un WHITE WILSON, les petits peuvent sortir tous blanc, ou gris (standard) et ce dernier ne sera pas pure, car un de ses parents est blanc. Il sera de couleur standard (gris) mais pas pure standard. 
    


2. Respecter les principes de la reproduction:

Respecter l'Âge: On n'achète pas des ''bébés'' pour reproductions futures. On doit se procurer des reproducteurs âgés d'un minimum de 6-12 mois, afin de s'assurer que l'animal ai le bon poids, un minimum de 600g-650g à 6 mois est l'idéal pour une femelle. En achetant chez un bon éleveur, il vous réservera le bébé que vous aurez choisi jusqu'à 6 mois et c'est l'éleveur qui déterminera s'il est apte à reproduire ou non (côté poids, carctère et conformation). S'il ne l'est pas, il vous remboursera votre dépôt ou choisira un autre candidat. Je répète encore, tous les chinchillas ne sont pas aptes à reproduire, même s'ils ont un pedigree.

Maturité sexuelle des chinchillas intervient vers 6 mois pour la femelle (3-4 mois pour la mâle) et c'est extrêmement risqué si la femelle entame une gestation avant l’âge de 1 an. Pensez-y, à 6 mois, c'est comme une fillette humaine de 12 ans.

Le cycle d’ovulation de la femelle est de 28 jours. On peut retrouver un bouchon de saillie (stoppeur) qui permet facilement de définir la date d’accouchement (111 jours après).

Il vous faut une balance. On s'en servira pour mesurer le poids de la grossesse également pour peser les bébés.

Prévoir un vétérinaire d'urgence s'il y a problèmes dans la mise-bas. Repérer un bon vétérinaire dans votre coin qui est spécialisé dans les animaux exotiques et s'ils ont une ligne d'urgence.

Prévoir 3 cages. Le couple ne doit pas être jumelé à l'année, il faut donc prévoir une cage par chinchilla et séparer le mâle AVANT la mise-bas. 

1) La cage principale pour le couple. Même si on conseille toujours aux gens une grande cage, en reproduction elle peut être dangereuse pour le couple s'il y a des poursuites, il pourrait être fatal s'il y a une chute. Privilégier une cage plus petite et sécuritaire. 

2) La cage de maternité: 

- Pas plus haute que 15'' environ. La raison est que plus la cage est haute, plus le petit grimpera haut par les barreaux et il peut tomber et se faire mal ou une commotion. Aussi, la femelle voudra sauter et pourrait écraser son petit au passage.

- Sans tablette (pour les 3-4 premières semaines) car la maman doit rester au sol pour bien prendre soin de son petit et éviter qu'elle se poste sur la tablette et que le petit ne puisse pas y monter. On pourra ajouter une tablette quand le petit sera plus autonome.

- Les barreaux espacés au plus de 0,5'' entre chaque, car les barreaux standard d'une cage sont trop espacés, le bébé peut facilement passer au travers et se perdre dans la maison.

3) La troisième cage est pour le bébé sevré et il y sera 2 semaines seul afin de favoriser son autonomie. On y installera quelques tablettes rapprochées pour l'habituer à se déplacer sécuritairement.


3. La gestation:

La femelle tombe enceinte et porte son petit pendant presque 4 mois (111-120 jours). Elle a en général 1 bébé, parfois 2 et rarement 3 ou 4. Idéalement, on souhaitera un maximum de 2 bébés, car la femelle n'a que deux mamelles fonctionnelles pour l'allaitement.

aAux deux semaines, on doit peser la femelle qui partage sa vie avec son mâle. Ce n'est que de cette manière que l'on pourra détecter une grossesse et être prêt pour la naissance. En effet, la gestation est difficile à voir et si on ne pèse pas la femelle, on risque une naissance surprise et bien des tracas.

Le poids d'une femelle gestante montera qu'au 3e mois de gestation d'un minimum de 80-100g (plus si la femelle a plus d'un bébé dans son ventre). Les mamelles grossiront, allongeront et seront facilement visibles, même au toucher. A deux semaines de la mise-bas, le ventre sera gros et tendu, et on pourra même voir ou sentir le bébé bouger (surtout s'ils sont 2 ou 3).

A ce moment, il est préférable de préparer la cage de maternité et de la séparer de son mâle. Il est impératif de séparer le mâle de la femelle AVANT la mise-bas. Si par malheur le bébé arrivait avant, le mâle pourra re-féconder la femelle et elle se retrouvera de nouveau enceinte pendant l'allaitement de son petit actuel, ce qui l'affaiblira pour la mise-bas suivante. Cette deuxième mise-bas arrivera quand son petit actuel sera sevré et pourra manquer de lait ou ne pas vouloir s'occuper du prochain petit et sera plus faible car elle n'aura pas eu le temps de prendre du repos.

Si l'on veut garder notre femelle en forme, elle ne devrait pas avoir plus d'une portée par an. En général, si une femelle a plus d'une portée par an, elle ne pourra pas le supporter et occasionnera des avortements ou des difficultés d'accouchement. En rassemblant des cas que j'ai été témoin et les expériences des autres, une femelle sera épuisée et elle aura de la difficulté à mettre bas et aura des complications pouvant être fatal. Si on ne lui donne pas le repos nécessaire, elle de vivra pas plus de 5 ans.

Pendant la gestation et l'allaitement, on donnera à la maman du foin alfalfa à raison de 3 fois par semaine (au lieu de 1 comme à l'habitude). Ce foin est plus haut en protéines et en calcium évitant les carences dues à la gestation et l'allaitement.


4. La naissance:

La mise-bas se fait généralement très tôt le matin, et une belle naissance dure environ 2h. Si vous êtes témoin de la mise-bas et que ça tourne mal, il faut voir un vétérinaire en urgence. Le bébé est formé entièrement et une fois séché, il se mettra à courir partout.

Il faut peser le petit dès que possible. Un poids normal est plus ou moins 45g-55g. S'il y a deux bébés ou 3, le poids jouera dans les 35g-50g. Un bébé en bas de 30g est faible et nécessitera de l'aide à l'allaitement artificiel.

IMPORTANT: La maman ne doit pas avoir de bain de sable après la mise-bas et ce jusqu'à 1 semaine, le temps que sa vulve guérisse. Après 7 jours, c'est le temps de lui donner le bain avec son petit qui lui montrera comment faire.

Garder la bouteille d'eau à portée du petit à 4'' de haut, la maman lui montrera comment boire de l'eau vers l'âge de deux semaines. Le bébé commencera à manger de la moulée et du foin en imitant sa maman. Cela ne veut pas dire qu'il est sevré, il continuera de boire du lait.

Allaitement: Le bébé tètera les mamelles et l'apparition du lait se fait dans la journée mais peut prendre 2 jours encore avant une prochaine montée de lait. Le bébé perdra du poids. A partir du 3e jour, le bébé doit reprendre du poids et ce chaque jour, généralement 3g par jour ou plus, cela va varier chaque jour. Tant qu'il prends du poids, tout va bien. On le pèsera tous les jours jusqu'à 12 semaines.

Allaitement artificiel: Si le petit ne prends pas de poids, on devra le faire boire. Si dans son parcours il perds du poids, on devra le faire boire. On prendra alors du lait de chèvre en poudre mais un lait pour chaton nouveau-né est ok, avec une pointe de couteau de pablum 1. Une maman qui n'a pas de lait, on doit faire boire le bébé toutes les 2 heures même la nuit, à raison de 1-3 ml (utiliser un compte-goutte avec mesure) de lait maternisé pendant les 2 premières semaines.  Ensuite on lui donnera 4 boires durant le jour et 2 la nuit en raison de 6-10 ml de lait à chaque boire pour les 2 autres semaines. A 4 semaines, on continu les boires le jour et 1 seul la nuit pendant 1 semaine. De la 6e jusqu'à la 8e, on lui donnera 3 boires le jour.

Sevrage des petits. La maman, naturellement, va elle-même sevrer son petit, vers l'âge de 8 semaines. Mais ce n'est pas le temps de les séparer. La maman participe à son éducation jusqu'à 12 semaines. On sépare le petit autour de 10 semaines ou avant s'il a atteint 250g. Le placer dans une autre cage à côté de celle de la maman en prenant toutes les précautions nécessaire à l'aménagement. Y installer beaucoup de tablettes. Il ne doit pas y avoir un espace de plus de 12'' entre la tablette du dessus et celle du dessous, sinon le petit risque une chute mortelle. JAMAIS DE ROUES, les roues déforment leur dos car ils ne sont pas des coureurs, mais bien des sauteurs. Pendant deux semaines, on le pèse pour s'assurer qu'il prenne encore du poids malgré la séparation d'avec sa maman (c'est signe que tout va bien).

Très important pour les gâteries et les bébés, ne JAMAIS leur en donner avant l'âge de 6 mois (même pas une pétale de rose ou autre). Il faut lui donner une chance de bien s'adapter à sa nouvelle vie et que tout son système intestinal fonctionne bien. Il n'aura que moulée, foin et eau jusqu'à 6 mois.


5. REPOS DE LA MAMAN OBLIGATOIRE 

Gardez en tête: GESTATION 4 mois, SEVRAGE 3 mois, REPOS 3 mois, COURTISAGE 2 mois (ou plus) ça fait un total de 12 mois, voilà la vie d'un couple reproducteur et d'une maman chinchilla, ce qui équivaut à une naissance par an.

Quand on parle de repos, c'est un repos complet: seule dans sa cage.

Quand le petit est parti, la maman doit reprendre des forces. Elle aura perdu du poids. Ce n'est pas le moment de réintroduire un mâle. On la laissera seule dans sa cage jusqu'à ce qu'elle reprenne son poids normal. C'est le bon moment pour lui faire faire une beauté et privilégier les bains afin de ramener son poils dans sa toute splendeur. Un bon minimum de 3 mois de repos, seule, sans bébé et sans mâle, elle vous sera très reconnaissante.

Le mâle aussi a besoin de repos. Lorsqu'il est avec sa femelle, il perd du poids. L'accouplement est essoufflant pour un mâle. Lors de la séparation, il doit reprendre des forces et du poids, et lui aussi on le gâtera avec plus de bains afin que son poils redeviennent beau. Car en couple, le poils a de la difficulté, toujours collés, avec les poursuites et les ''lâcher de poils'' ...


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Si vous ne faites pas ceci, vous mettez les bébés et la maman en danger. Sans pedigree, vous mettrez des bébés au monde dont les particuliers vont m'appeler pour savoir pourquoi il est malade ou pourquoi il est mort ...

Beaucoup se dit éleveurs et n'ont pas les connaissances nécessaires et induisent en erreur leur client, et souvent, je reçois des appels car on les a mal informés.

J'aimerais éviter qu'il se retrouve trop de chinchillas mal reproduits ou qui se retrouvent dans les refuges par manque d'informations.

SI VOUS AVEZ D'AUTRES QUESTIONS:  N'hésitez pas à me contacter. Je suis éleveuse depuis 2007 et je connais les chinchillas depuis 1997 (date de mon premier chinchilla). Avec le temps, j'ai accumulé beaucoup d'expériences et j'ai la chance également d'avoir un mentor qui me conseille et me supporte encore et encore. Car même après ces années, on a toujours à apprendre. 

Je participe aux Salons des Animaux Exotiques du Québec et je fais de la sensibilisation. C'est un événement éducatif, j'y consacre beaucoup de temps. J'ai un groupe Facebook afin d'aider les gens avec leur chinchilla. Même si j'ai des principes bien ancrées concernant les pedigrees, je suis ouverte à toutes personnes qui a besoin d'aide et de conseils.

Merci pour votre lecture, en espérant que cela vous sera utile ...


Choco-Vanille Chinchillas, élevage avec pedigree

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